On entend souvent dire : « Ne pas imprimer, c’est zéro pollution, envoyez-moi plutôt un e-mail ! ». Certes, dématérialiser un document évite de consommer du papier et de l’encre. Mais le numérique n’est pas pour autant immatériel ou totalement vert. En réalité, consulter un document en ligne ou envoyer un courriel a lui aussi une empreinte carbone… moins visible, mais bien réelle !
Pour vous donner quelques repères, le secteur du numérique (Internet, data centers, équipements) représente environ 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et cette part ne cesse d’augmenter. En plus, la fabrication d’un document imprimé engendre un coût carbone qui, une fois payé, ne varie plus : que vous lisiez ce document 1, 10 ou 50 fois, l’impact ne bouge pas.
À l’inverse, un fichier numérique reste stocké dans un data center (surdimensionné, ultra-climatisé… et souvent gourmand en énergie), même s’il n’est plus lu ! Résultat : chaque relecture — ou même simple conservation — ajoute un petit « coût carbone » continu.
C’est du même ordre de grandeur que, par exemple, le secteur de l’aviation civile ✈️. Chaque email que nous envoyons ou stockons mobilise des serveurs, des réseaux, qui consomment de l’électricité. Un courriel sans pièce jointe émet en moyenne 4 g de CO₂, et avec une pièce jointe de 1 Mo autour de 11 g.
Quelques dizaines d’emails reviennent ainsi à l’empreinte d’une page imprimée. Quant à une vidéoconférence d’une heure, ou le visionnage en streaming d’une vidéo HD, cela équivaut à des centaines de pages en termes d’émissions. Le but n’est pas de dire que le papier serait systématiquement plus écologique que le digital ou vice-versa, mais de remettre en perspective : le numérique et le papier ont chacun un impact, sous des formes différentes. L’important est de choisir le support approprié et d’en faire un usage responsable dans les deux cas.
En fait, papier et numérique sont complémentaires, et on peut chercher à minimiser l’impact de chacun. Par exemple, pour réduire le bilan d’un support papier, on peut s’assurer que le contenu est vraiment pertinent (éviter d’imprimer des pages inutiles). De l’autre côté, pour alléger le numérique, on peut trier ses emails, héberger ses données sur des serveurs verts, etc.
Chez Docside, nous croyons à cette complémentarité : un monde 100 % digital n’est pas sans impact, et le tout-imprimé non plus ; la solution se trouve dans un équilibre réfléchi, avec des choix éclairés.
Vers une impression plus responsable : bonnes pratiques et innovations ♻️
Après ce tour d’horizon des impacts, parlons solutions. La filière de l’imprimerie a beaucoup évolué ces dernières années pour réduire son empreinte écologique. En tant que client souhaitant communiquer de manière éco-responsable, vous avez aussi un rôle à jouer dans ces améliorations, en faisant les bons choix. Voici quelques pistes concrètes qui permettent de diminuer l’empreinte carbone de vos impressions papier, sans renoncer à la qualité :
Privilégier les papiers écologiques
Le choix du papier est crucial, vu que le papier représente la majorité des émissions d’un imprimé. Optez pour du papier recyclé ou certifié FSC/PEFC (issu de forêts gérées durablement). Un papier recyclé 100 % peut éviter jusqu’à 14 % des émissions par rapport à du papier non recyclé, tout en réduisant la pression sur les forêts. Et si vous utilisez du papier à fibres vierges, les labels FSC ou PEFC garantissent que l’exploitation forestière contribue au reboisement. D’ailleurs, saviez-vous qu’en France la surface forestière augmente chaque année ? Grâce à ces gestions durables, nos forêts couvrent aujourd’hui 31 % du territoire, contre seulement 10 % en 1908. Utiliser du papier certifié, c’est encourager ces pratiques vertueuses qui font que le papier peut être renouvelable et bénéfique pour les écosystèmes.
Optimiser les formats et les quantités
Imprimer responsable, c’est aussi imprimer utile. Posez-vous la question des quantités nécessaires : avez-vous vraiment besoin de 5 000 exemplaires, quand 3 000 suffiraient ? Mieux vaut ajuster le tirage au plus juste pour éviter le gâchis d’imprimés non utilisés qui finiront au recyclage (ou pire, à la poubelle) sans avoir servi. Chez Docside, nous conseillons nos clients pour déterminer les bonnes quantités à imprimer en fonction de leur besoin, afin de ne produire que le nécessaire.
Choisir un imprimeur engagé et des technologies vertes
Toutes les imprimeries ne se valent pas en matière d’écologie. Heureusement, beaucoup font des efforts réels pour verdir leurs pratiques ! Des labels existent pour vous guider, par exemple la certification Imprim’Vert® qui exige une gestion exemplaire des déchets dangereux, l’usage d’encres sans substances toxiques, et la réduction des consommations énergétiques. Docside est d’ailleurs certifiée Imprim’Vert depuis près de 15 ans, signe de notre engagement de longue date. D’autres normes comme ISO 14001 (management environnemental) ou le label FSC pour le papier garantissent aussi des démarches responsables.
Réduire l’empreinte du transport
Comme vu précédemment, la livraison peut alourdir le bilan carbone. Vous pouvez agir en rapprochant la production du lieu d’utilisation. Concrètement, cela veut dire choisir un imprimeur local lorsque c’est possible, afin d’éviter que vos palettes de brochures traversent tout le pays en camion.
En appliquant ces bonnes pratiques, l’empreinte carbone de vos impressions peut être substantiellement réduite. À titre d’exemple, travailler avec un imprimeur 100 % énergie verte, sur du papier recyclé, en imprimant la quantité juste et en livrant localement, transforme radicalement le bilan : la même brochure qui émettait disons 100 kg de CO₂ dans un scénario standard peut voir son impact chuter de moitié (voire plus). Chaque détail compte, et cumuler plusieurs petits gains peut faire une grande différence.
Une industrie en transition, des choix à notre portée
L’imprimerie d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier : elle est en pleine transition pour s’adapter aux impératifs climatiques. D’ailleurs, au niveau macro, le secteur papier-impression ne représente qu’environ 0,8 % des émissions de CO₂ en Europe, loin derrière des secteurs comme les transports (plus de 30 %) ou l’énergie. Et cette part a tendance à diminuer grâce aux efforts entrepris : l’industrie papetière européenne a réduit ses émissions de CO₂ de 25 % entre 2005 et 2017, en modernisant ses installations, en améliorant son efficacité énergétique et en utilisant davantage de sources renouvelables.
Conclusion : Le numérique et le papier, une complémentarité à optimiser 🌱
La vraie question n’est donc pas « faut-il préférer le numérique ou le papier ? », mais « comment utiliser chacun de manière responsable ? ».
- Choisir du papier écoresponsable (recyclé ou certifié FSC/PEFC).
- Optimiser les quantités et formats d’impression pour limiter le gaspillage.
- Sélectionner des imprimeurs engagés dans des démarches écologiques certifiées.
- Réduire les distances de transport en privilégiant l’impression locale.
- Trier régulièrement les données numériques pour éviter une accumulation inutile sur les serveurs.
Chez Docside, nous croyons fermement à cette complémentarité. Le digital et l’imprimé ne sont pas ennemis, mais alliés potentiels dans une stratégie durable de communication. Il suffit de faire les bons choix, en conscience, pour minimiser efficacement son impact écologique et continuer à communiquer avec pertinence et responsabilité. 🌍✨